A deux pas de Bruxelles, Namur attire le touriste et séduit
l'homme d'affaires. Autour d'elle, c'est toute une région pleine de charme qui s'ouvre au monde.
Depuis le 11 décembre 1986, Namur est la capitale de la Wallonie et de ses 3,5 millions d'habitants,
au coeur de l'Europe des Régions. Le Gouvernement wallon a pris ses quartiers au bord du fleuve et le
Parlement s'est installé juste en face, sur ce confluent de la Sambre et de la Meuse qui attire les
hommes depuis la Préhistoire.
La vallée de la Meuse, de Namur vers Dinant et la frontière française est une région
agréable et assez touristique. De plus, à presque égale distance de Bruxelles, Liège
ou Charleroi, elle est l'endroit idéal pour se déplacer en Wallonie et sur l'axe
Nord-Sud vers les Ardennes et le Luxembourg.
Sa situation au confluent de la Meuse et de la Sambre, et au pied de la
colline de la Citadelle explique son évolution urbaine, depuis l'époque romaine à nos
jours. Elle a pu conserver, en son centre, ses façades et monuments des 18e et 19e siècle
et ses toits d'ardoise et donc un joli patrimoine architectural. Ces différentes caractéristiques
en font une ville de qualité de vie très privilégiée.
Le fait de ne compter aucun bastion industriel a évité à la région les affres des inévitables
fermetures et restructurations douloureuses. Et pendant ce temps s'est tissé un maillage de
petites et moyennes entreprises oeuvrant, pour beaucoup, dans le secteur tertiaire, en ce compris
de nombreux commerces et écoles (université, école supérieure de musique, écoles techniques,
écoles secondaires). Progressivement, la province a acquis une vocation de centre de services,
d'échanges commerciaux et d'accueil touristique.
Les PME peuvent naturellement compter sur leur savoir-faire, leur capacité d'adaptation et de créativité,
la collaboration vivante de deux centres universitaires de renommée internationale. Mais de plus, le
dynamisme ambiant relayé par les pouvoirs publics les incite à sortir d'elles-mêmes et à s'ouvrir sur le monde.
Celui qui, une seule fois, s'est arrêté dans la province de Namur garde d'abord,
comme une empreinte sur la peau, le souvenir de sa beauté. La langueur de la Meuse,
les ventres ronds du Condroz, les rires des vallées, le frémissement des blés bercés
par la Hesbaye, la force de la Famenne et de l'Ardenne, ce relief, loin d'être fade,
n'agresse jamais.
Les villages sont au diapason de cette harmonie et même les villes ont réussi à conserver,
au-delà de la beauté de leurs monuments et sites, ces petits riens de douceur qui font tout.
Mais de torpeur, point.
S'il n'était tonique, ce charme ne retiendrait pas. Or, la population de la province augmente
et la proportion des jeunes de moins de vingt ans y est supérieure à la moyenne du pays. Le
Namurois entend bouger et créer. Du cinéma au chant choral en passant par la poésie, le saxophone,
les arts forains, la guitare et même le rire : une dizaine de festivals de renommée internationale
ont, par exemple, vu le jour dans la province.
Toute proche de Bruxelles, capitale de l'Europe, bien servie en axes routiers, ferroviaires et fluviaux,
abritant de surcroît la capitale wallonne, la région namuroise est aussi riche de milliers d'entreprises.