Riche d'un passé historique aux multiples apports, Namur est fière de son patrimoine culturel.
- La citadelle (ensemble fortifié du XVIIIe siècle)
- L'église Saint-Loup (XVIIe siècle)
- La cathédrale Saint-Aubain (XVIIIe siècle)
- L'ancien palais épiscopal (XVIIIe siècle)
- Le beffroi (XIVe siècle)
- L'église St-Jean-Baptiste (XVIe siècle)
- La tour Marie Spilar (XIVe siècle)
- Le donjon (XIe siècle)
- La Halle al'Chair (musée archéologique) (XVIe siècle)
- L'Hôtel de Groesbeeck de Croix (musée) (XVIIIe siècle)
- L'Hôtel de Gaiffier d'Hestroy (musée des Arts anciens du Namurois) (XVIIIe siècle)
- L'église Notre-Dame (XVIIIe siècle)
- L'arsenal (XVIIe siècle)
- L'Hospice Saint-Gilles (siège du Parlement Wallon) (XVIIe siècle)
- La porte Sambre et Meuse (XVIIIe siècle)
- Le théâtre royal de Namur (XIXe siècle)
En parcourant les rues de la cité, le visiteur est étonné de rencontrer plusieurs
églises d'architecture très différente mais néanmoins intéressantes à découvrir.
Toutes offrent aux touristes une halte empreinte de sérénité à l'ombre d'un cadre
riche d'un passé religieux cher au coeur des Namurois.
La cathédrale Saint Aubain, édifiée à partir de 1751, est la seule cathédrale en
Belgique construite dans l'esprit d'un sanctuaire italien baroque. A l'arrière du
sanctuaire actuel subsiste une robuste construction en pierres du XI° s. qui abrite,
encore, les cloches qui rythment aujourd'hui la vie de la cité de leur sonorité.
L'église Saint Jacques, ancien relais sur le chemin du pèlerinage à Saint Jacques de
Compostelle, a été construite en 1757 par les Frères de la Miséricorde. Ceux-ci, établis
à Namur, se consacrèrent aux plus démunis de l'époque et plus particulièrement en veillant
sur les derniers moments des condamnés à mort. Il est à souligner que cet endroit s'est très
vite choisi une vocation d'accueil vers les plus défavorisés et ce, de tout temps. Que ce soient
les pèlerins, qui au Moyen Age y trouvaient refuge pour la nuit, soldats blessés ou malades à
partir du XIV°s., victimes d'épidémies, condamnés à mort, pauvres passants ou enfants trouvés.
Tous ont trouvé à cet endroit, le réconfort et les soins qui leur étaient refusés ailleurs.
D'autres églises, chapelles ou relais d'abbayes diverses jalonnent encore les circuits de découvertes
du patrimoine religieux et méritent certainement le coup d'oeil.. Parmi celles-ci, on peut citer
l'église Saint Joseph, la monumentale église baroque Saint Loup, ou encore l'église Notre Dame.
La visite du domaine fortifié de la Citadelle permet aux visiteurs de mieux comprendre
ce passé historique tumultueux. Un parcours en surface, une visite des souterrains et
celle des salles d'expositions permanentes complètent ces explications.
L'espace archéologique Saint Pierre, ouvert toute l'année, proposent les nombreuses
découvertes archéologiques trouvées dans la région.
Le musée africain présente différents aspects de l'histoire et de l'organisation du Congo.
Le musée des arts anciens du namurois a trouvé refuge dans l'ancien hôtel de Gaiffier d'Hestroy.
Son patrimoine, qui couvre la Province de Namur, comprend de nombreuses sculptures sur bois ou
pierre, des peintures, des oeuvres d'orfèvrerie, dinanderie, ferronnerie, vitrail, verrerie, broderie.
Le musée diocésain, à l'arrière de la cathédrale Saint Aubain, montre plusieurs pièces exceptionnelles
d'orfèvrerie, témoignage de la présence des Comtes de Namur sur le territoire.
Le musée Félicien Rops, situé dans les vieux quartiers, présente les oeuvres de l'artiste né en
1833, non loin de là, rue du Président au numéro 33.
Le musée Groesbeek de Croix reconstruit l'atmosphère d'une maison bourgeoise du XVIII°s.
Il est situé dans une maison n'ayant subi aucune modification majeure depuis cette époque.
Les pièces garnies de meubles, tapisseries, vaisselle, objets d'art permettent de se faire
une idée de la qualité des artisans de cette époque et de l'art de vivre du moment.
Le trésor d'Hugo d'Oignies, confié aux soeurs de Notre Dame, regroupe des pièces religieuses
d'une exceptionnelle beauté. Le Prieuré d'Oignies fut installé le long de la Sambre à la fin
du XII°s., par 4 frères. Le plus jeune, Hugo, apprend l'orfèvrerie dans les ateliers de la Meuse.
A partir de 1226, il réalise les chefs-d'oeuvre conservés dans ce trésor.
La présentation de Namur ne serait complète sans évoquer ces ruelles où l'on sent
battre vraiment le coeur des Namurois.
Le quartier, rénové au cours des dernières années avec beaucoup de goût, engage à la flânerie.
Les nombreux commerces implantés ont repeuplé d'anciennes rues jadis bourgeoises ou pauvres. La
promenade y est agréable, les vieilles demeures restaurées admirables, les découvertes nombreuses.
D'anciennes enseignes attirent le regard à chaque coin de rue. Partout, une profusion de coins
fleuris agrémente la visite, les nombreux bancs convient à la rêverie. Quant aux estaminets qui
jalonnent le parcours, ils invitent à une halte gourmande !
Mais partout transpire cet art de vivre typiquement namurois, fait de bonheurs simples, de
beauté, de moments agréables. Et si la tradition veut que le namurois soit d'une lenteur exemplaire.
Ne serait-ce pas pour prendre le temps d'apprécier vraiment le meilleur de la vie ?