Confiance, normativité et gouvernance | |
Séance 7 |
L'engagement démocratique : science, technique, confiance
et démocratie |
Nous
sommes face à une transformation des régulations
productives, économiques et politiques. Elle est accompagnée
par le passage d'un univers incertain à un |
L'exposé de M. Jolly est annulé | ||
* | Oser
faire confiance ? Isabelle STENGERS, Université Libre de Bruxelles |
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Abstract : Ce que nous appelons démocratie se partage entre deux champs de questions : celles que la population est censée débattre librement et collectivement, et celles où elle est censée avoir confiance, en l'occurrence confiance dans les experts. Deux processus mettent en crise cette étrange distribution : l'extension prodigieuse, par la médiation des lois du marché, des questions où le choix collectif est hors propos et le mouvement de contestation de l'expertise, et l'apparition de "contre-savoirs" engagés. L'exemple type, dans ce cas, est l'affaire des OGM. Dans cette perspective la question de la confiance est à la fois cruciale, et quelque peu utopique. Et plus précisément, la différence se creuse entre les modalités d'un "faire confiance", toujours précaire et local, toujours risqué et à construire, et l'appel à "avoir confiance". Je développerai la question du faire confiance dans une perspective où l'on rencontre un William James tout à fait étranger au pragmatisme plat qui lui est associé. Je tenterai de montrer que l'idée de gouvernementalité, telle, du moins que Foucault la développe, fait le pari essentiellement anti-politique d'une économie de cette question. |
* | Monique
HIRSCHHORN, CERLIS, CNRS, Paris 5 |
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Abstract : non disponible pour l'instant |
Les titres et les conférenciers sont repris dans ce programme à titre indicatif. Ils peuvent faire l'objet de modifications